Hi,

Quelques nouvelles de votre représentant Quechua préféré.
Depuis mon dernier article j’ai passé 10 jours de plus aux alentours de New Plymouth et cette fois-ci dans une ferme chez Jenny et Jon.
Au menu : 300 veaux à nourrir tous les matins, jardinage, maintenance générale, … tout ça dans un environnement très sympathique.
J’ai eu pas mal de temps aussi pour découvrir les environs, New Plymouth et son Pukekura Park  et le parc naturel autour de Mt Egmont (ou Taranaki pour les Maoris).
Pour l’anecdote, sachez que le film  Le Dernier Samouraï avec Tom Cruise a été tourné ici il y a 10 ans.  D’ailleurs Jenny a participé à l’intégralité du tournage comme chargée du transport de certains acteurs.
Un très bon souvenir pour les locaux et de grosses retombées économiques.
Notez que la direction du film avait notamment choisi ces lieux pour la ressemblance entre le Mt Taranaki et le Mt Fuji au Japon, où est censée se tenir l’action du film.

S’il n’est pas visible tous les jours car caché dans la brume ou les nuages, Taranaki se révèle impressionnant lorsqu’il daigne se montrer.

Un cône quasi parfait avec de la neige toute l’année ou presque qui culmine à 2518 mètres.
Au final, un grosse semaine très agréable dans un très beau cadre.
Mais il est déjà temps de reprendre la route.

Je suis donc parti hier pour Taupo au centre de l’île du Nord.
Cette ville de 20000 âmes doit son nom au Lac Taupo qu’elle borde. Un lac ? Peut être même une mer intérieure. Né de l’activité volcanique qui a dessiné toute la région, le lac Taupo couvre plus de 600km², soit la taille de Singapour.
*Funny fact : Singapour compte un peu plus de 5 millions d’habitants, contre 4 pour la Nouvelle Zélande. Donc concrètement, on pourrait entasser tous les kiwis sur la surface de ce grand lac.

Comme Queenstown dans l’île du sud et dans une moindre mesure, Taupo est une destination prisée des amateurs de sensations fortes.
Pour l’instant point de Bungy Jumping (saut à l’élastique) pour moi, juste une petite visite à l’un des lieux naturels les plus visités en NZ, Huka Falls à quelques minutes du centre.
Sur la Waikato River, ces chutes impressionnent par leur débit. La rivière passant de 100 mètres de largeur à quelques 20 mètres en assez peu de temps, du coup c’est 200 000 litres d’eau qui tombent des 9 mètres des chutes. Imaginez, avec ce debit, on pourrait remplir une piscine olympique en 12 secondes. Pas le genre de douche à jets multiples qu’on trouve chez Brico Dépot !

La suite ? Peut être finir le week end ici puis rejoindre la côte Est avec Napier et Hastings dans l’espoir de trouver un job rapidement là bas puisque Novembre est censé être un bon mois pour les voyageurs en quête de travail.

Quelques photos pour illustrer le propos :

https://picasaweb.google.com/101319806488678033566/DeNewPlymouthATaupo?authkey=Gv1sRgCKjX47TFkuWgRw#

*Notez que mon super appareil photo GPS intégré place chaque photo dans Google Maps. Il est mignon hein ?

J’espère que ça va en France. On se prépare pour l’hiver ? Soyez forts, je pense à vous. Pouetttttttttttttttttttt

Cheers

Jay

Honte à moi !

Plusieurs semaines sans nouvelle ! Mais que s’est-il passé ?

Mon dernier post prenait place à Christchurch. J’ai ensuite eu le temps de visiter Wellington (au sud de l’île du Nord), La capitale du pays.
Excellente expérience car c’est de loin la « grande » ville que j’ai préféré en Nouvelle Zélande.
Une ville avec un centre à taille humaine mais qui bouillonne, culturellement surtout.
Boutiques alternatives, cafés, disquaires, tatoueurs, … tout y est. Bien plus qu’à Auckland pourtant plus grande et plus peuplée, en tout cas d’après moi.
Note pour plus tard : si j’ai un peu de temps, d’argent et l’envie de passer quelques jours en ville : Y retourner. Et pourquoi pas me faire tatouer un énorme « J’aime Maman » dans le bas du dos. Ou « j’aime Johnny » … Je me tâte.

Je suis ensuite resté une semaine en banlieue de Wellington, en wwoofing chez Cathie, une vieille dame qui avait besoin d’aide pour entretenir son jardin (pas de réflexion déplacée svp) : bordélique mais gentille.
Le temps pour moi de me trouver une voiture pour parcourir l’île du Nord. Eh oui, je vous rappelle que Weka a changé de propriétaire.
C’est chose faite après quelques jours de recherche.
Une Honda Inspire de 97. Une bonne grosse berline confortable, avec un moteur normalement suffisamment robuste pour le relief kiwi. Bon par contre, elle a souvent soif, faut bien le reconnaître mais avec un budget serré (1100€, la belle affaire), on ne peut pas tout avoir.

Une fois le cheval trouvé et sellé (boites de rangements multiples dans l’immense coffre), c’est parti pour la route.
Premier gros choc : C’est quoi tout ce monde ?
Après des mois à parcourir l’île du Sud avec parfois plusieurs dizaines de kilomètres sans croiser personne, j’en avais presque oublié qu’il y a beaucoup plus de monde ici. Pas forcément agréable après le traffic fluide de Tuatapere.

J’attaque l’île par la Côte Ouest, un joli littoral où visiblement les citadins de la capitale aiment installer leur maisons de weekend. Sympa.
Ensuite, ayant quelques jours à tuer avant mon prochain wwoofing, un petit road trip dans les terres entre les volcans Tongariro et Taranaki (que je n’ai toujours pas vu car souvent cachés derrière les nuages) et la côté préférée des surfeurs kiwis. Bien que pas aussi impressionnants que certains paysages de l’île du sud, ces quelques jours m’ont tout de même occupé les yeux.  Et la langue aussi quelques fois avec des noms aux allures de défis techniques syllabiques comme Taumarunui, Paraparaumu et Paekakariki.

Depuis quelques jours,  je suis donc de nouveau en wwoofing chez Cynthia à Oakura, près de New Plymouth. Splendide maison en bois avec balcon vue sur océan, jardin d’arbres natifs en terrasse. Très sympa ! Et beau défi parce que le jardinage sur un terrain avec une pente à 30 ou 40 degrés, c’est exigeant !
Mardi, je rejoins un couple pour une nouvelle semaine de wwoofing et je crois que cette fois c’est une sorte de verger / ferme.
Advienne que pourra.

Dans le pire des cas, je ne suis pas tout seul, je voyage depuis Wellington avec une amie, Jessie.

Pour la suite, ce sera sans doute quelques semaines de travail, peut être dans les arbres fruitiers. Pour se faire un peu de Money, money, money.  A Suivre.

Quelques photos pour vous faire une idée : https://picasaweb.google.com/101319806488678033566/DeWellingtonAOakura?authkey=Gv1sRgCI-mqvz7kdf2HQ

Big up, big up, big up.

Jay

Hey !

Un petit mot d’abord pour vous expliquer rapidement les changements dans mes plans.
1/ J’ai changé d’itinéraire pour rejoindre Christchurch
2/ Demain lundi, je vends mon van à un couple de kiwis
3/ Mardi, je m’envole pour Wellington la capitale pour entamer ma visite de l’île du Nord.

Pourquoi ? En gros, ma confiance envers le van avait décliné après de nouveaux pépins techniques mineurs. Et au delà de ça, je n’avais plus vraiment envie de garder ce mode de vie pour la deuxième partie du trip.
Donc voilà, big change !
Prochainement, je vous donnerai des nouvelles en direct de l’île du Nord.

Cela fait donc 3 jours que je suis à Christchurch. L’occasion pour moi d’approfondir ma découverte de cette ville que je n’avais qu’entrevu il y a quelques mois.
Le moins que je puisse dire c’est que cette ville est marquante. C’est d’ailleurs pour cela que je prends quelques lignes pour vous en parler.

Christchurch est la deuxième ville du pays après Auckland et le troisième bassin de population avec un peu moins de 400 000 habitants.
Comme vous le savez sans doute, la ville a subi un terrible tremblement de terre le 22 février 2011, faisant 185 victimes. Probablement l’un des plus violents enregistrés en zone urbaine.
Aujourd’hui encore, un an et demi après les faits, les dégâts considérables provoqués par la catastrophe sont visibles à travers toute la ville.
Défendue par ses habitants comme la plus belle ville du pays, Christchurch a été clairement défigurée par l’évènement. L’ultra-centre ville, le CBD, est encore majoritairement fermé à la circulation. Partout, on peut voir des grues, des barrières, des chantiers… Avec la poussière et le bruit qui vont avec.
La cathédrale datant de la fin du 19 ème siècle et l’une des fiertés locales est toujours menacée d’une destruction complète.

En parcourant la ville à pied, j’ai pu constaté que Christchurch avait encore énormément de charme à offrir. Beaucoup de parcs, une petite rivière entrecoupant le centre, partout des bâtiments de style victorien et une forte activité culturelle lui offre un intérêt probablement même supérieur à Auckland.
Plus encore, c’est la force de caractère des locaux et leur réaction face à la catastrophe qui épatent. Chacun fait de son mieux pour reconstruite à sa manière, ou au moins, reprendre une activité normale.
La vie culturelle est toujours là et les autorités font de leur mieux pour relancer la ville et lui redonner un meilleur visage au plus vite.

Tout cela en sachant qu’à tout moment, la ville risque de subir une réplique, ou même pire.
La ville est construite sur une zone à haut risque sismique et cela ne changera pas. Plusieurs tremblements de terre ont d’ailleurs été enregistrés depuis février 2011. Si  leur puissance était moindre, les spécialistes s’accordent pour parler d’un risque omniprésent.

Mais ici, la vie continue.

Quelques photos pour vous faire une idée sur une ville passionnante :

https://picasaweb.google.com/101319806488678033566/0922Christchurch?authkey=Gv1sRgCNyY4LXlhZfJFw
Notamment le centre commercial « re : start » installé sur la principale rue piétonne. Construit avec des containers industriels après la catastrophe pour redonner au plus vite une activité à l’Hyper centre, c’est le coeur de la ville.

Cheers !

Jay

Bonjour les copains,

Un petit article très rapide pour vous annoncer mon retour sur la route dès lundi.
Après deux mois passés à Tuatapere au Last Light Lodge, il est temps pour moi de repartir.
Il me reste maintenant 5 mois pour profiter de ce pays qui tient toutes ses promesses.

Le plan c’est de passer encore quelques jours dans l’île du sud, peut être faire quelques expéditions ou randonnées.
Et puis, un peu plus tard, prendre le ferry pour rejoindre Wellington et commencer la découverte de l’île du nord.
Le printemps est arrivé mais rime pour l’instant avec pluie, vent et froid.
Pas très engageant à l’idée de vivre de nouveau dans le van mais je ne veux plus retarder mon départ.

J’espère avoir très vite la possibilité de vous montrer un maximum de choses.

Jay

Salut à tous,
Pas beaucoup d’actu en ce moment étant donné que je ne bouge pas.
Je compte reprendre la route aux alentours de mi-septembre avec quelques projets sympas dont je vous parlerai plus tard.

En attendant, j’ai eu envie de vous montrer que même au fin fond de la campagne du sud, on peut trouver des coins somptueux facilement.
Aujourd’hui, après mes quelques heures de travail, direction Bluecliffs Beach, à 15 kilomètres de Tuatapere.
Je n’ai pas regretté, la lumière était géniale ce qui donne, je crois, de belles images.

Voilà pour vous :

Je reviens vite avec de nouvelles infos !

Jay

Episode 2 : De Géraldine à Tuatapere.
En passant par le Lac Tekapo, Twizel, le Lac Pukaki, Cromwell, Queenstown…

Un joli spectacle :

Jay

En partance de Blenheim, j’ai choisi de revenir sur mes pas.
Direction Tuatapere au sud de l’île pour reprendre une activité de woofer.

Mais avant celà, 1000 kilomètres de route kiwi à parcourir traversant certains coins les plus beaux de l’île.
La preuve en image.

Episode 1 : de Blenheim à Géraldine.
Je longe la côte en direction de Kaikoura, de ses otaries à fourrure et de son panorama.
Et je rejoins ensuite Géraldine le temps d’une nuit.

Jay.

Pourquoi ce nom ?
D’abord pour le clin d’oeil à certains de mes amis qui se reconnaîtront j’espère.
Ensuite parce que c’est un mélange que je vous conseille vivement pendant l’été.
Enfin et surtout, parce que c’est la rencontre entre les cultures française et néo-zélandaise.

Salut à tous !

Comme vous le voyez, j’ai choisi de continuer à partager mes aventures avec vous
Vous trouverez ici beaucoup de photos, pas mal de vidéos et plus encore je l’espère !

Ce pays méritait que je continue à vous en faire profiter !
Les jeux du cirque de dame Nature, beaux et violents.
Je continue d’en prendre plein les yeux comme tous les voyageurs ici.
Et la terre qui tremble de temps en temps sous mes pieds et là pour me rappeler qu’il faut en profiter.

Enjoy !

Jay.