Ce n’est pas la destination qui compte, c’est le voyage.

C’était prévu, je le savais et vous aussi.
A un moment, il fallait que ça finisse. C’est aujourd’hui.

Après plus de 360 jours à 18000 kilomètres de vous, de chez moi, demain, je prends l’avion dans l’autre sens.

Je pense que vous l’aurez compris si vous m’avez suivi depuis la création de ce blog, voire même avant, l’aventure a été intense et restera comme un souvenir intensément bon.

30 000 kilomètres parcourus, des centaines de villages, des milliers de bornes kilométriques, des prénoms, des visages, des sourires, des rencontres, des kiwis, une faune, une flore, et la Nouvelle Zélande. Des montagnes aiguisées, un océan qui m’a entouré pendant un an, des moutons, des vaches, des prairies, des collines de hobbits, des volcans, des panoramas, des nuages, …

Si mon aventure a connu des orages et des pluies violentes c’est ce soleil grisant de bon matin qui représente cette année. Mon année spéciale.

Je ne sais pas où je vais, ou de quoi sera fait demain. Mais au moins, j’aurai vécu ça. Et j’aime à croire que ce n’est qu’un début.

Je tiens à vous remercier, vous tous qui m’avez suivi et supporter mes modestes articles. J’espère que vous avez aimé ce que vous avez vu et que, peut être, mes images vous auront donné des idées.
Cette escapade m’aura en tout cas donné l’envie de conjuguer à nouveau le verbe voyager.

Remerciements à mes amis qui m’ont soutenu, encouragé, bien fait marré parfois et mis un peu de pression aussi à base de, je cite « profites pour nous enfoiré ».

Ultra Remerciements à Martine et Joël qui se reconnaitront. On a pas tous la chance d’avoir un soutien indéfectible. C’est mon cas.

 

Comme promis, je viendrai voir chacun de vous dans les prochaines semaines.
Merci encore.
La grosse bise.
Jay

 

PS : Commandez-moi un Ricard-kiwi au comptoir. J’arrive.

Dernières images d’un long voyage.

Salut les copains,

Depuis le retour de Queenstown, les kilomètres se sont enchainés d’Auckland à Wellington.
Deux semaines un peu particulières forcément : les dernières d’un long voyage.
Pas énormément de découvertes au menu puisque j’avais déjà parcouru une bonne partie de l’île du nord mais l’occasion de passer de bons moments.
Deux étapes ont été particulièrement sympathiques :

> Hobbitton ; un des lieux de tournage des films de la série « Le Seigneur des anneaux » et « The Hobbit », en l’occurrence the Shire ou la Comté, le territoire des hobbits. (Attention pour les non-fans des films en question, cette partie peut s’avérer inutilement barbante). En fait, c’est une grande exploitation d’élevage de moutons qui a été choisie dans les années 90 par Peter Jackson et son équipe pour accueillir cette partie du tournage. Et si la ferme est toujours en activité et s’est même agrandie, croyez bien que pour la famille de fermiers cet évènement a été une bénédiction ( ou comme gagner au loto). Outre la location des terres pour le tournage, c’est désormais l’une des principales attractions touristiques de l’île. En résumé, c’est d’abord un grand parking qui borde un café/boutique/billetterie. Ensuite, pour 75$ (56€) par personne, un bus vous emmène jusqu’au centre de l’exploitation où se trouvent les décors pour une balade entre les habitations de hobbits, les jardins jusqu’au moulin et la taverne qui apparaissent dans le film. La plupart des décors a en fait été reconstruit après la fin des films pour l’ouverture du parc. Le résultat est bluffant et vraiment immersif et à voir l’afflux de touristes du monde entier dans ce coin perdu de la NZ, c’est aussi un gros succès commercial. Un très bon moment pour les fans !

> Tongariro National Park : la principale zone volcanique de NZ. Un enchainement de volcans au centre de l’île dont l’un est d’ailleurs actuellement en éruption. Dépaysement assuré ! Tout autour de ces volcans ce n’est que pierres sombres et désolation. C’est le Mordor du Seigneur des Anneaux.

Je vous laisse voyager une courte dernière fois :

https://picasaweb.google.com/101319806488678033566/DerniersCliches?authkey=Gv1sRgCPiroe2P8tSEYQ#

Kiwiment votre.

Jay

Marcher et partir

Hi !

Je vous en avais parlé plusieurs fois, c’est désormais fraîchement derrière moi.

J’avais programmé ce séjour à Queenstown dans le but de goûter à l’une des spécialités kiwi : la rando ou comme on dit ici tramping.
Donc ce mercredi, debout de bonne heure et de bonne humeur pour rejoindre le point de rendez-vous en centre ville.
Transport en navette jusqu’au départ d’une des randonnées (ou track) les plus célèbres de NZ : le Routeburn Track.

La présentation générale du track parait simple : 32 kilomètres répartis sur 3 jours (ou 2 pour les acharnés dont je ne suis pas) et un dénivelé d’environ 1000 mètres. Pas très méchant en soi. Une randonnée très populaire et donc fréquentée, surtout à cette saison.

Qu’en fut-il?

Une vraie bonne expérience pour moi.
Bon déjà, je suis rentré vivant, sans difficulté. Le corps marqué certes. Pas habitué à ce genre d’activité notamment au port du sac-à-dos un peu trop lourd, j’ai eu mon lot de douleurs.
Mais c’est le prix à payer pour découvrir ce parcours.
A cheval sur deux des plus importants parc nationaux du pays, le Mt Aspiring National Park et le Fiordland National Park, le parcours traverse plusieurs type de paysages et permet d’en prendre plein les yeux.

En tout cas, pour moi, ce track m’a permis d’atteindre ce qui m’attirait le plus dans ce pays : son relief, ses lacs, son côté brut.

Première expérience de rando sur plusieurs jours, j’ai aussi pu découvrir les joies du refuge : le melting pot et les ronfleurs qui dorment bien mieux que le reste des marcheurs.
A noter que les huts kiwis sont bien loin de l’image que j’avais des refuges alpins ou pyrénéens. Point de vieille construction en pierre, bancale et sombre. En tout cas sur le Routeburn, les huts sont spacieux, lumineux et relativement bien équipés.

Malgré une fatigue physique réelle, j’ai poussé un peu les limites pour marcher sur deux side-walks, des parcours subsidiaires, qui conduisent à deux sommets offrant des panoramas précieux : Conica Hill et Key Summit.

Après 3 jours de marche, j’ai pris un bus pour revenir à Queenstown. Plus de 4 heures de route après tout ça, ce n’est pas vraiment la meilleure partie de l’aventure, mais c’était ça ou rentrer à pied.

Aujourd’hui, c’était donc détente et surtout une étape qui sent méchamment la fin de trip : l’achat des cadeaux-souvenirs.
Probablement plus galère qu’une marche de plusieurs jours.

La fin approche, irrémédiable.

Ah, j’oubliais, quelques images pour vous faire une idée. Et puis, ça ne fait pas mal aux mollets.

Vidéo souvenir :

Galerie photo ballade :

https://picasaweb.google.com/101319806488678033566/RouteburnTrack?authkey=Gv1sRgCKml1KOiofbvVQ

 

 

Courbaturement,

 

Jay

 

PS : Je m’excuse pour Eddie Vedder sur la vidéo, mais j’étais obligé de la faire.

 

 

La suite des images

Salut les eskimos !

Voici pour vous une courte série de photos de mon escapade à l’extrême nord de l’île du nord, jusqu’au Cap Reinga.

 

https://picasaweb.google.com/101319806488678033566/NorthlandPart2?authkey=Gv1sRgCPXX_cKQ-_iPag#

Une très belle étape et un passage obligé pour tout voyage en NZ. Le Cap est lointain et il faut se montrer patient mais d’une part la route est très souvent magnifique et ensuite, la récompense est remarquable.
Le Cap Reinga est un concentré de l’île du Nord.

Ensuite, quelques clichés captés sur la route entre le Cap Reinga et Auckland (après les photos du phare) que j’ai du rejoindre pour prendre l’avion pour le sud.
Un bel itinéraire dans un territoire encore très peu peuplé et où la culture maori prédomine et où, en plus, les hébergements étaient de qualité.

Donc aujourd’hui, nouvelle étape. Réveil à 5h00 pour prendre le premier avion pour Queenstown. C’est dure mais quelle récompense !
Si l’altitude ne permettait pas d’apprécier les paysages de l’île du nord pendant la première partie du voyage, la dernière demi-heure m’en a mis plein les yeux.
Le survol des reliefs de l’île du sud, c’est un vrai spectacle à lui tout seul. Particulièrement quand le soleil est de la partie comme c’était le cas ce matin. Des montagnes à perte de vue dont la majorité sont encore enneigées puis survol du lac que borde QTown.

Je regrette seulement de ne pas avoir pris quelques photos.

9h00 : Arrivée à Queenstown. Redécouverte de la ville et quelques formalité pour le track qui m’attend mercredi : récupération des tickets pour les nuits en hut et réservation du transport en navette.

Ensuite, détente. Gros petit dej à la kiwi au bort du lac. Pour moi, ce sera Pancakes avec bacon, bananes caramélisées et sirop d’érable.

Le reste de la journée c’est promenade. Direction le sommet de la ville via la gondola, le téléphérique local. Panorama et quelques sensations pour un parcours en luge d’été de quelques minutes avec vues sur la ville en contrebas. Sympa.

On verra en fin de semaine si j’investis de nouveau dans les sensations fortes, mais pour quelque chose de plus sérieux.

D’ici là, demain c’est préparation du paquetage et du bonhomme.
Mercredi matin c’est le départ pour ma première vraie randonnée.

Cant wait.

 

La grosse bise

 

Jay

Les plages en image

Après les photos, voici la vidéo.

Âmes sensibles s’abstenir. Je reconnais que celle-ci a un caractère répétitif puisque les dites plages y sont très fortement représentées.
Mais que voulez-vous, c’est principalement ce que l’île du nord a à offrir. Un littoral riche, varié et globalement désert.

Pour ceux à qui ça ne plait pas, patientez un peu, lundi je pars pour une semaine dans l’île du sud pour une rando.

 

 

La bise

 

Jay

L’appel de la route !


DSC01931

Après plus de deux mois à trimer, il était temps de reprendre la route.
Les sensations sont toujours là et le pays continue de tenir ses promesses.

Parti de Pauanui, ma route m’a mené à travers la péninsule des Coromandels, avant de traverser la région d’Auckland pour gagner le nord de l’île, le bien nommé Northland.

Ici, les prairies se mèlent aux plages à l’eau cristalline et les touristes aux habitants historiques de la région, les Maoris.

Les écoliers et étudiants sont encore en vacances donc les plages sont fréquentées mais rien à voir avec la période de pointe à la Grande Motte !

Il n’est pas compliqué d’avoir une plage pour soi, … et quelle plage…

Je vous laisse jeter un oeil à cet échantillon, je pense qu’une vidéo suivra dès que possible.

https://picasaweb.google.com/101319806488678033566/DeCoromandelAuNorthland?authkey=Gv1sRgCPb1guWo6uChugE

Prenez soin de vous et n’oubliez pas vos maillots de bain écharpe et bonnet !

La Nouvelle-Zélande, c’est quoi ?

Après 10 mois passés ici, je me rends compte que je ne vous ai pas beaucoup parlé du pays en lui-même. Certes, j’ai eu l’occasion de vous montrer de jolis coins, de vous parler de certaines régions, mais pas forcément du pays.

Donc, c’est quoi la Nouvelle Zélande ?

Pour vous éviter d’avoir à poucourir la page Wikipedia du pays, voici une petite compil des infos importantes ou sympas, et de quelques unes de mes observations aussi.

Donc la NZ :

Déjà c’est petit. En termes de superficie, les deux îles représentent moins de la moitié de la France métropole.
C’est relativement vide. La population tend à s’approcher des 4.4 millions d’habitants, soit pas grand chose. Ce qui donne une densité de 15 habitants par km², contre 97 en France, ou 307 aux Philippines par exemple.
C’est d’abord le Nord. L’île du Nord est de loin la plus peuplée avec Auckland (1.3 million d’habitants) la plus grande ville et Wellington (390 000 habitants avec la banlieue) la capitale. Ce qui veut dire qu’au sud, la densité de population tombe même à 5 habitants au km².

L’instant histoire :

La NZ est l’un des pays avec l’histoire humaine la plus courte, puisque les maoris, considérés comme les premiers habitants sont arrivés entre les 11ème et 13ème siécles.
Ils se sont d’abord installés sur l’île du Nord avant de s’étendre au sud, mais encore aujourd’hui, la majorité des maoris vit au nord.
Le premier européen à découvrir la NZ est hollandais, Abel Tasman, au 17ème siècle. Brièvement, puisqu’attaqué par les maoris, il rentrera bien vite chez sa mère.
Il faudra attendre un siècle pour qu’un autre navigateur revienne sur ces terres et développe de vrais relations avec les indigènes. L’anglais James Cook et son équipage cartographient les deux îles en 1769 et 1770.
La colonisation effective du pays explosera réellement dans la deuxième partie du 19ème, avec la découverte de l’or notamment.
Les colons, majoritairement anglais, accompagnés de quelques écossais, irlandais, et de rares allemands et français, transformeront vite le pays en réservoir à viande et à laine de l’empire colonial britannique.
Funny fact : La NZ a été déclarée anglaise un peu à la va-vite en 1840 pour contre carrer les plans des français. En effet, ayant un peu trainé à nous décider, les rosbifs nous ont doublé, alors qu’un équipage frenchy avait été commandités pour déclarer la NZ  française. La loose.
Si l’indépendance de la NZ entre en vigueur en 1947, en pratique le pays était déjà largement autonome depuis le début du siècle.
Mais depuis, et comme membre du Commonwealth, le pays garde d’étroites relations avec la lointaine Grande-Bretagne.

La NZ est un pays d’immigrés.
Si les maoris sont arrivés les premiers, l’arrivée des européens a sonné la fin de leur mode de vie ancestral. Cultivateurs, chasseurs et cueilleurs  ils ont rapidement déserté les campagnes que les Pahekas (les blancs) s’appropriaient pour rejoindre les villes pourtant peu adaptées à leur culture.
Comme en Australie pour les aborigènes, les maoris ont été baffoués et encore aujourd’hui leur combat continue pour faire valoir leurs droits et reconnaître les injustices remontant à la colonisation.
Dans la société actuelle, les maoris sont la minorité principale, pas pour très longtemps sans doute, mais sont en difficulté. Ils peinent notamment à accéder aux emplois qualifiés et sont les plus touchés par la pauvreté, la délinquance, l’alcoolisme et le chômage.
Ils sont particulièrement visibles au Nord, dans les grandes villes.
Si la culture maorie est mise en avant par le gouvernement et les institutions du tourisme, certains défenseurs de l’héritage maori regrettent justement qu’ils soient trop souvent cantonnés au rôle d’attraction touristique.
Pour ma part, je n’ai pas vraiment pris le temps de m’immerger dans ce qui existe en termes d’attractions maoris, comme on peut en trouver à Rotorua notamment (parc à thèmes, restaurants et spectacles, centres thermaux, …), j’ai préféré en apprendre plus sur eux dans les différents musées nationaux.
Chaque année, de nombreux étrangers débarquent en NZ dans le but de s’y installer. Le confort de vie et une politique d’immigration ouverte (bien que cela évolue) viennent nourrir le pays en nouveaux arrivants.
Si les britanniques sont toujours nombreux, tout comme les polynésiens, ce sont les asiatiques (chinois en tête puis coréens) qui sont les plus visibles dans les grandes villes.
Travailleurs ou étudiants, les asiatiques ont envahi Auckland notamment, au point qu’une visite de la ville aux heures de pointe peut être plus dépaysante que prévue.
Aujourd’hui, 25% de la population NZ est née à l’étranger.
Ce qui n’empêche pas les kiwis d’avoir des envies d’ailleurs puisque de nombreux jeunes diplômés ou jeunes actifs partent pour les USA mais surtout pour les voisin australien, connu pour proposer des salaires plus élevés.

Je travaille actuellement avec des managers argentins, un chef écossais, un sous-chef indien, deux commis coréenne et chinoise et un serveur brésilien !

L’agriculture est la première source d’exportation du pays et ça se voit lorsqu’on le parcourt. Partout des vaches, des moutons, des cerfs, … Au début du siècle dernier, le pays comptait 20 moutons par habitant (!). Aujourd’hui, c’est 7 ou 8.
Peu de céréales par contre, les rares plaines du pays étant plus généralement allouées aux cultures fruitières (kiwis, pommes, cerises ,…).
La viticulture a explosé depuis les années 80 et les vins NZ sont de plus en plus renommés. C’est un important vecteur d’emplois saisonniers, notamment pour les backpackers comme moi.

Observations personnelles :
Je me suis souvent fait la réflexion en parcourant l’île du sud que la NZ peut avoir de fortes ressemblances avec les USA des grands espaces. De grandes fermes assez espacées les unes des autres, des fermiers qui roulent en gros pickups, de petits villages avec un minimum de services.
Mais toujours un important lien social et une vraie communauté. J’ai été étonné parfois de voir à quel point les locaux s’appliquent à bien vivre ensemble et à organiser des choses entre eux, sans attendre que l’Etat ou le département le fassent pour eux ; Fêtes, associations nombreuses, animations sportives, écoles et encadrement scolaire… cela pourrait donner des idées aux français.
Bon après c’est que j’en pense en tout cas !

Je pense que globalement le kiwi est plus sportif que le frenchy. Les installations sportives sont nombreuses ici, peu importe la taille de la ville. Si le rugby arrive largement en tête, les autres sports ne sont pas oubliés : crickets, netball, football (ils disent soccer les pauvres), …
Il n’est pas rare de voir un kiwi courir, peu importe qu’il pleuve ou vente d’ailleurs.
Et globalement, je pense que le kiwi masculin doit avoir les moyens de plier en deux le français moyen. L’omniprésence du sport dans leur culture, l’importance du rugby et le fait qu’en dehors des villes les métiers soient principalement manuels donnent au locaux des carrures d’ours bruns.

J’ai aussi pu me rendre compte que même pour un kiwi, je suis un privilégié puisque pour avoir discuter avec beaucoup d’entre eux, rares sont ceux qui avaient autant visité les deux îles que moi. Nombreux habitants de l’île du sud n’ont jamais mis les pieds au Nord par exemple.

La NZ est parfois considérée comme un pays vert, voire écolo. J’avais moi-même cette image. Et bien, si l’environnement tend à être plus protégé que par le passé, le kiwi moyen n’est pas plus écolo que le franchouillard. Amateurs de pickups et autres puissants 4×4, ils doivent par exemple rejeter un petit paquet de CO².
Les communautés auto suffisantes, écolos, voire complètement hypies renommées ici, sont généralement l’oeuvre d’immigrés (allemands, hollandais et autres amateurs du combo chaussettes-sandales).
Heureusement, les kiwis savent la valeur de leur environnement et, grands pratiquants de sports outdoor, ne perdent jamais l’occasion de profiter du spectacle naturel que leur offrent les deux îles.
Un sacré pavé, mais au moins, j’ai le sentiment du devoir accompli. Si vous avez des questions, n’hésitez pas en commentaires, sinon on en reparle à mon retour quand vous me paierez un restau (!).

 

Cheers

Jay

 

 

2012 : Grand cru bourgeois

Happy new year my friends !

D’abord, j’espère que vous avez tous profité comme il se doit des fêtes 2012.
La famille, les amis, la bonne bouffe et les excès, une bonne fin d’année quoi !
Je le disais il y n’y a pas longtemps sur facebook, les fêtes sans le froid, les repas de famille interminables, le programme télé catastrophique en mode disque rayé et tout le reste, et bien ce n’est pas vraiment pareil.
Tout ça pour dire que pour moi, à près de 20000 kilomètres de chez moi, les fêtes de fin d’année n’ont rien eu d’exceptionnel.
Pour tout vous dire je les majoritairement passées au travail.

Au moins, ça a été l’occasion pour moi de constater que j’attachais peut être plus d’importance à cette période de l’année que je ne voulais bien le penser.

Voilà donc encore une fois : Excellente année à vous ! Et au risque de passer pour un vieux con, le principal mes amis, c’est la santé ! Donc n’oubliez pas vos écharpes quand il fait froid, vos K-way quand le temps se couvre et vos capotes quand il ou elle se découvre 😉

Trève de badinage, quoi de neuf en NZ ?

Et bien, après quelques jours de temps franchement dégueulasse et un Noël où les kiwis n’ont pas franchement pu profiter de la plage (oui je sais, c’est bizarre), la météo s’est brusquement transformée pour fêter le changement d’année.
Il fait donc une vingtaine de degré et le soleil est magnifique.
Résultat, les locaux ont pu respecter la tradition : barbecue sur la plage et feux d’artifices en tout genre pour le new year’s eve !

De mon côté, je ne vous cache pas que le travail m’épuise (ça en fera rire certains).
Le rythme (58 heures cette semaines) et l’amplitude horaire (6h30 le matin, juqu’à 23h en moyenne) me mètent K.O, donc j’ai pris une décision importante hier.
Moi qui avait prévu de travailler jusqu’au 26 janvier pour mettre un maximum d’argent de côté pour profiter des trois dernières semaines et ramener quantité de cadeau, j’ai changé mes plans (encore!).

La fin sera donc pour le 13 janvier ! Un peu moins de liquide à dépenser mais deux semaines de plus pour visiter et ne pas avoir le regret d’avoir sacrifié trop de temps juste pour le fric.

J’ai vraiment hâte d’y être ! Je vais pouvoir retrouver un rythme de sommeil digne de ce nom (5h de sommeil en moyenne chaque nuit actuellement), me préparer physiquement pour ma randonnée fin janvier et redonner à ce blog une allure digne de ce pour quoi il a été créé.
La route me manque. En travaillant depuis maintenant plus de 8 semaines, je commençais à perdre le fil de mon voyage.

Donc là, je suis content et pressé, je serre les dents parce que je sais ce qui m’attend.

A l’heure du bilan de rigueur, je sais que 2012 restera une sacrée année pour moi.
Un pays renversant que je ne peux que vous conseiller à tous, de belles rencontres, plus de 20 000 kilomètres parcourus sur des routes sublimes, plus de 3000 photos et vidéos, des souvenirs ancrés, une vie perso pimentée et surtout, surtout, le sentiment d’avoir vécu quelque chose de particulier.

Et ce n’est pas fini.

To be continued …

Je vous laisse, il faut que je retourne à la plonge au restaurant pour encore quelques heures ce soir.

Portez vous bien, soignez votre foie endolori et on se retrouve très bientôt avec de beaux panoramas.

Et un peu plus loin, je vous le promets à tous qui me suivez ici, on se voit en 2013.
Bien qu’étant loin, je sais très bien ce que j’ai laissé « à la maison ».

SEE YOU SOON

 

Jay (ou RaFy pour les anciens).

En image

Ce n’est pas évident de mettre en ligne des vidéos régulièrement, du coup là,  j’ai compilé les images des derniers mois.
Enjoy

 

Cheers

 

Jay

L’été approche !

Salut les fromages,

Je vous donne des nouvelles en ce nouvel Obama Day.
Vous m’aviez laissé émerveillé devant le Lac Taupo, j’ai depuis parcouru pas mal de kilomètres.

Je vous ai sélectionné quelques clichés pour vous faire une idée (toute petite) de ce que j’ai pu voir pendant cette dizaine de jours.

La première partie :

https://picasaweb.google.com/101319806488678033566/TaupoNapierHastingsTaupo?authkey=Gv1sRgCNvZ_-3FqK_llQE

J’ai d’abord passé quelques jours à visiter Taupo et ses environs. L’occasion notamment de faire un peu de grimpette sur le Mt Tauhara pour avoir une vue dégagée sur les alentours.

Ensuite direction la côté Est avec les villes de Napier et d’Hastings.
Résultat : des villes pas forcément très excitantes mais c’est The place to be quand on veut trouver du travail dans les vergers ou les vignes entre novembre et janvier.Donc direction une agence de travail saisonnier pour s’inscrire. Réponse blasée de mon interlocutrice : Ne vous attendez pas à avoir un poste avant mi-novembre.
Ok, visitons un peu les environs dans ce cas !
Cette partie là de la côte Est a des plages et des reliefs variés qui en font un coin intéressant pour passer quelques jours.
Mais pas forcément un coup de coeur pour moi.

Mon acolyte et moi reprenons donc la route, vers Taupo puisqu’on y est bien. Deux jours de plus à visiter la zone avec de nouveaux souvenirs et clichés saisissants (avouez que Jesus marchant sur le lac, c’est sympa non?).

Mais finalement c’est vers le nord que l’on poursuit notre route et plus particulièrement la région Coromandel.
J’y ai trouvé un job dans le restaurant d’un resort haut de gamme. A la plonge en cuisine. Pas très excitant en soi, mais normalement suffisant pour survivre. Un logement aussi dans un lodge près du resort.
Je n’ai plus qu’à espérer garder ce job pour les prochains mois pour avoir un peu d’argent à dépenser pour visiter le reste de l’île pour les dernières semaines de mon trip fin janvier-début février.
En tout cas ce job trouvé avec beaucoup de chance me permet de me retrouver dans l’une des plus belles régions du pays.

Voici ce que j’ai déjà pu en voir :

https://picasaweb.google.com/101319806488678033566/FirstStepsInCoromandel?authkey=Gv1sRgCLXjhenZ6-2L-QE

Je suis donc actuellement à Pauanui, un village construit de toute pièce par des promoteurs dans le but de développer le tourisme et de vendre des résidences aux habitants aisés de l’île du nord. Pas très excitant ni très authentique, mais je comprend pourquoi ils ont choisi ce coin (voir photos). Ils ont poussé le concept très loin en construisant aussi une piste pour les avions en plein milieu du village au milieu des villas. Cela permet notamment à certains usagers de garer leur avion en face de leur maison. Sympa non ?

En traversant la baie jusqu’au village voisin de Tairua, j’ai pu prendre quelques photos intéressantes d’en haut du Mt Paku le promontoire naturel local.
Hier, c’était sortie marche-photo-jefaismonjaponais, avec une promenade le long de la côte de la plage de Pauanui puis direction la plage de Cathedral Cove réputée pour être parmi les plus belles du pays. Je vous laisse en juger mais c’est vrai que les énormes rochers de pierre claire lui donne un sacré charme. C’était la fin de la journée donc j’y reviendrai pour avoir une meilleure lumière.
Je vous laisse aussi quelques photos du resort pour vous faire une idée.

Si tout se déroule bien, j’aurais l’occasion de poster très vite de nouvelles photos de la région.

Cheers

Jay